La Gauche a raison d’être en colère. Elle a tort sur tout le reste.

J’ai écouté avec attention l’intervention du député François Piquemal (LFI) concernant les débats budgétaires. Comment ne pas comprendre sa colère ? Comment ne pas voir, dans ses mots, l’écho de millions de Français qui se sentent floués par une politique qui exonère les puissants et demande toujours plus d’efforts aux mêmes ?

Sur ce constat d’échec et ce sentiment d’injustice, nous pouvons nous retrouver. Mais c’est là que nos chemins se séparent de manière irréconciliable. Car si le diagnostic de la fièvre est juste, le remède proposé par la gauche radicale est un poison dont le pays a déjà failli mourir.

Le vieux logiciel face aux problèmes du XXIe siècle

Que nous propose M. Piquemal ? Une vision du monde qui n’a pas changé depuis cinquante ans : l’État, toujours plus grand, viendrait punir les « ultra-riches » pour distribuer des subventions financées par des taxes toujours plus lourdes.

C’est une erreur d’analyse fondamentale. Le problème de la France n’est pas un manque d’argent public. Notre pays est l’un des champions du monde de la dépense et de la taxation. Le vrai problème est que cet État est devenu une passoire bureaucratique, un « millefeuille » inefficace qui gaspille l’argent bien avant qu’il n’atteigne les citoyens. Vouloir y injecter plus de taxes, c’est vouloir remplir une baignoire sans en boucher le fond.

Dans le même temps, cette gauche reste aveugle à l’autre impasse : celle d’un Rassemblement National qui, comme M. Piquemal le souligne à juste titre, s’aligne de plus en plus sur la politique économique du gouvernement, abandonnant toute ambition de réforme structurelle.

Sortir du spectacle : la troisième voie du Projet Phénix

Face à ce théâtre d’impuissance où les uns crient à la taxe et les autres attendent leur tour, le Projet Phénix propose une rupture totale de logique.

Notre projet ne vise pas à choisir quel camp doit gérer la pénurie. Il vise à mettre fin à la pénurie en restaurant la création de richesse nationale.

  • Plutôt que de promettre plus de dépenses dans un État en faillite, nous proposons de le rendre plus efficace et de rendre l’argent directement aux Français via la « Grande Bascule » : chaque euro économisé sur les dépenses inefficaces est un euro de charges en moins sur votre salaire.
  • Plutôt que de prôner une taxation punitive qui fait fuir les capitaux, nous proposons une révolution : la création du Fonds Souverain (FSRA). Notre but n’est pas de punir une minorité, mais de faire de chaque Français un actionnaire de la réussite du pays, en garantissant un capital de départ à chaque jeune. Nous ne voulons pas la lutte des classes, nous voulons l’éradication du déclassement.
  • Plutôt que de subir une austérité imposée par Bruxelles ou le FMI, nous proposons la « Récession Choisie » : un acte de souveraineté pour reprendre en main notre destin budgétaire, selon nos propres termes.

La colère, si légitime soit-elle, n’est pas un programme. L’indignation n’est pas une politique. Le pays n’a pas besoin de plus de cris dans l’hémicycle, il a besoin d’un plan.

Il est temps de sortir du spectacle politique du XXe siècle pour enfin commencer à bâtir la France du XXIe. C’est l’ambition du Projet Phénix.

Thierry Maignan

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