Fin des découverts bancaires : Ne vous trompez pas de combat.

L’actualité récente a mis en lumière une ordonnance gouvernementale visant à transformer, à terme, les découverts bancaires en crédits à la consommation. Face à cette mesure, certains crient au scandale, dénoncent une attaque contre les plus modestes et lancent des pétitions. C’est une réaction compréhensible, mais c’est une erreur stratégique. C’est traiter le symptôme en ignorant la maladie.

Ne nous y trompons pas : la mesure du gouvernement est une mauvaise solution. C’est une rustine technocratique, infantilisante, qui ajoutera de la bureaucratie à la vie de millions de Français. Mais s’opposer à cette mesure en défendant le découvert bancaire, c’est se battre pour maintenir les Français dans la précarité. Le découvert n’est pas une solution, c’est un piège coûteux (les fameux agios) qui enrichit les banques sur le dos des difficultés des gens. Défendre le découvert, c’est défendre la dépendance.

La vraie question n’est pas de savoir si nous devons autoriser ou interdire le découvert. La vraie question est : Pourquoi 22% des Français sont-ils à découvert le 16 du mois ?

La vraie maladie, c’est un modèle à bout de souffle où le travail n’est plus la voie de l’émancipation mais une simple variable d’ajustement fiscal. C’est un système où les prélèvements sur les salaires sont si lourds que le fruit d’un travail honnête ne suffit plus à couvrir les dépenses essentielles.

Le Projet Phénix ne se contente pas de dénoncer un règlement bancaire. Il propose de changer radicalement de paradigme pour éradiquer la cause du problème. La solution n’est pas dans une pétition, mais dans une refondation.

Notre plan est simple et direct :

  1. La « Grande Bascule » : Au lieu de subventionner la précarité, nous allons subventionner le travail. Chaque euro économisé sur la refonte des aides sociales sera immédiatement et intégralement transféré en baisse de charges salariales. Le résultat ? Une augmentation massive et visible du salaire net pour tous les travailleurs, qui rendra le découvert inutile pour des millions de foyers.
  2. Le « Contrat de Solidarité Active » : Nous mettrons fin à l’inactivité subventionnée. En conditionnant les aides à une activité et en plafonnant leur cumul, nous garantissons que le travail est toujours, et de loin, plus avantageux. C’est la fin d’un système qui maintient les gens dans la pauvreté.

Le vrai combat n’est pas de négocier les conditions de notre dépendance au banquier. Le vrai combat est de reconquérir notre indépendance financière par le travail.

Le Projet Phénix ne vous propose pas de mieux gérer votre précarité. Il vous propose d’en sortir par le haut : par le travail, la responsabilité et un salaire qui vous rend votre dignité et votre liberté.

Thierry Maignan

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