Thierry MAIGNAN

Mon histoire est celle de deux France. Celle de la solidarité qui m'a permis de réussir, et celle des systèmes de pointe que j'ai passée ma vie à bâtir. Mon projet est de les réconcilier.

Mon Parcours : De la Solidarité Nationale à la Performance des Systèmes

J’ai grandi dans une famille nombreuse et modeste de six enfants. Mes deux parents étaient lourdement handicapés. C’est grâce à la solidarité nationale, aux aides sociales, que nous avons pu vivre dignement et que j’ai pu faire des études. Je sais ce que notre pays doit à son modèle social. J’en suis le fruit et je lui en serai toujours reconnaissant.

Cette éducation m’a enseigné la valeur de chaque euro, l’importance du travail et le respect de l’argent public. Elle m’a donné une obsession : faire en sorte que les choses fonctionnent, de manière efficace et juste. C’est cette obsession qui a guidé toute ma carrière.

Pendant 30 ans, mon métier a été de piloter les systèmes critiques qui sont les artères de notre nation : les transports à la SNCF, les services de La Poste, la santé à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. J’y ai géré des équipes, des budgets, des projets complexes, avec toujours le même objectif : assurer un service fiable pour tous les Français. Mon expérience d’entrepreneur m’a ensuite appris ce qu’est la création de richesse et d’emploi sur le terrain.

Ce parcours, commencé tout en bas de l’échelle, m’a permis de rejoindre la classe moyenne. Aujourd’hui, je ne fais pas partie des élites, mais de ces millions de Français qui travaillent et espèrent un avenir meilleur pour leurs enfants. J’ai eu la chance de naître à une époque où l’ascenseur social fonctionnait encore. Ma plus grande inquiétude, et la raison de mon engagement, est de voir que cette promesse est aujourd’hui brisée pour notre jeunesse.

Mes Convictions : Refonder notre Modèle, Pas l'Abandonner

Certains verront une contradiction entre mon histoire personnelle et mon projet de refondation. C’est en réalité sa source même.

Précisément parce que je sais ce que nous devons à la solidarité, je ne peux me résoudre à la voir s’affaiblir, devenir inefficace et encourager l’inactivité. Le modèle qui a permis à ma famille de s’en sortir était un tremplin. Il est trop souvent devenu un filet de dépendance.

Ma vision n’est pas celle d’un technicien froid. C’est celle d’un citoyen qui veut préserver cet héritage. La « Grande Bascule » que je propose n’est pas la fin de la solidarité. C’est son sauvetage. C’est faire en sorte que le travail soit toujours la voie de l’émancipation. C’est s’assurer que l’aide de la Nation soit un levier puissant pour ceux qui en ont vraiment besoin, et non un système à bout de souffle qui finance sa générosité par une dette qui écrase nos enfants.

Mon projet est de rebâtir un État fort, efficace et juste, pour que demain, d’autres enfants de la République puissent, à leur tour, saisir leur chance.Je n’ai aucune ambition personnelle pour le pouvoir. Mais si, pour mettre en œuvre ce plan de sauvetage, je dois assumer cette responsabilité ultime, alors je le ferai. Par devoir.

L'heure n'est plus aux discours, mais à la construction.

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